Pourquoi écrire et publier sur le web ce que l’on pense d’un film ou d’une série ? Quel site choisir pour ce faire ? Comment s’y prennent les critiques amateurs ? Quels blogs, quels forums, quelles pages sont-ils les plus visités en France ? Y a-t-il une façon propre au web d’écrire des critiques ? Quelles différences séparent ces textes de ceux des professionnels de la presse écrite ? Autant de questions dans l’attente d’une étude académique systématique de leurs réponses possibles. Venez découvrir sur cette page les enjeux du projets Cinéphilies / Sériphilies.

Découvrir le projet

Pour tout renseignement ou demande, n'hésitez pas à nous contacter : cinephilies2.0[at]gmail.com

Le projet

Ce projet se propose d’analyser la « critique sauvage » des films et des séries télé, plus justement appelée expertise profane par les sociologues de la culture.

En fait, les critiques de films et de séries sur le net sont comme les réponses en désordre d’un gigantesque sondage sur les goûts des publics, un sondage dont on n’aurait pas les questions.

Ce projet, pour le dire simplement, vise à retrouver les questions de ce sondage et à les classifier dans une perspective utilitariste. L’expertise dont témoignent ces réponses, dite « cinéphilie 2.0. », a bénéficié de l’explosion du web. Elle fait partie de nouvelles pratiques en constante évolution, qui ont vu le jour grâce à la relocalisation des films sur les écrans nomades, à l’essor des réseaux sociaux et à la banalisation des consultations du web. Dans le même temps, la barrière de la légitimité esthétique qui séparait le cinéma de la télévision s’est elle aussi transformée : il est devenu courant d’aimer à la fois films et séries. Et d’en parler sur internet. Les professionnels du cinéma en ont bien conscience ; aujourd’hui, pour savoir comment les publics réagissent aux œuvres, comment ils les apprécient, les relisent, se les approprient ou les rejettent, ils consultent le web.

Or cette prolifération d’appréciations en ligne n’a encore jamais fait l’objet d’une étude d’envergure. Il est temps de rattraper ce retard, et ce de la seule façon possible étant donné l’objet considéré : une façon résolument interdisciplinaire.